S’attaquer au problème des emballages.

Une pellicule transparente qui résiste comme le plastique traditionnel, mais se décompose comme la matière végétale

L’occasion

L’emballage est la première source de déchets plastiques; il compte pour 1,6 million de tonnes de plastique chaque année au Canada, dont près du tiers sous forme de pellicule de plastique telle que les pellicules cellulosiques. Dans l’espoir d’en arriver à une économie sans déchets plastiques, les pays du monde entier ont interdit les plastiques à usage unique et encouragé l’utilisation de plastiques biodégradables. Mais la technologie des bioplastiques présente quelques difficultés quant à la résistance et aux propriétés barrières, ainsi que par rapport à l’énergie, aux produits chimiques et aux coûts nécessaires à sa production. M. Feng Jiang, Ph.D., et son équipe de l’Université de la Colombie-Britannique ont une solution.

Le défi

M. Feng Jiang et son équipe ont mis au point un procédé de production de pellicules biodégradables pour l’emballage en se servant de pâte kraft de résineux obtenue localement et de l’hydroxyde de sodium. Il en résulte une pellicule de cellulose transparente qui évite l’utilisation d’énergie et de produits chimiques excessifs et qui présente une stabilité et des performances excellentes, tout en ayant l’avantage de se décomposer dans le sol en l’espace de quelques semaines. L’équipe avait besoin de données clés sur le marché pour éclairer sa stratégie d’affaires pour commercialiser cette technologie.

La solution de PNC

PNC a octroyé à l’UCB un peu plus de 11 000 $ pour travailler avec un consultant afin de rassembler les données nécessaires. Les constats ont aidé l’équipe à comprendre le marché, notamment les principaux critères de performance et de fabrication, ainsi que les objectifs potentiels en matière de prix et de fonctionnalité. Ce travail étant terminé, l’équipe est en mesure d’affiner sa technologie et de faire passer son plan d’affaires à la vitesse supérieure.